Mieux traiter son eau potable pour limiter les maladies

L'utilisation du chlore pour le traitement de l'eau de réseau n'est pas sans risque pour la santé.

Sans lancer de polémique à ce sujet, il est important de connaître les méfaits, à longs termes, du chlore et de savoir comment s'en prémunir. Aucun autre moyen de traiter l'eau à grande échelle n'existe mais des solutions toutes simples permettent de l'extraire, une fois arrivée dans son robinet.

Il est important de rappeler que les normes en France sont très strictes en termes de contrôle et qu'il n'y a aucune inquiétude immédiate à avoir.

Mais, un article récent du monde montrait que :

Dans la dernière édition de la revue Environmental Health Perspectives (EHP), une trentaine de chercheurs a publié la première estimation concernant le nombre de cancers de la vessie, en Europe.

Chaque année, environ 6 500 Européens seraient atteints de cette pathologie cancéreuse. La raison ? Leur exposition aux trihalométhanes (THM), dû à la chloration de l’eau potable.

La disparité des concentrations relevées dans l’Union est importante. Les auteurs estiment que si les pays situés au-dessus de la moyenne européenne ramenaient leurs taux de THM à cette moyenne, plus de 2 800 cancers de la vessie pourraient être évités annuellement.

Les THM se forment par réaction entre la matière organique présente dans l’eau et le chlore utilisé pour sa désinfection. Leur association avec le cancer de la vessie est connue depuis de nombreuses années. Leur concentration ne doit pas excéder, selon la réglementation européenne, le seuil de 100 microgrammes par litre (µg/L).

Les valeurs moyennes, par pays, rapportées par les chercheurs n’excèdent jamais ce taux. Le plus mauvais élève est la Roumanie (91,8 µg/L), suivi de Chypre (66,2 µg/L), Malte (49,4 µg/L) et l’Irlande (47,3 µg/L).

La France se situe dans la moyenne de l’UE, avec une concentration moyenne de THM de 11,7 µg/L.

Les cas de cancer de la vessie sont dons étroitement liés au taux de THM présents dans l'eau. Plus ils sont élevés, plus le taux de cancer l'est aussi.

Par exemple,  dans certains pays comme l’Autriche, l’Allemagne, ou le Danemark, qui  présentent des taux de THM très faibles, inférieurs à 3 µg/L, très peu de cas de cancer de la vessie ont été diagnostiqué.

Il en résulte que la chloration de l'eau -même maîtrisée- n'est pas sans conséquences sur la santé. Il a  été prouvé par d'autres chercheurs que le chlore pouvait aussi avoir l'effet de perturbateur endocrinien.

Certains opteront pour la consommation d'eau en bouteille. Or une solution plus simple, plus écologique et plus économique existe : mettre un filtre de charbon actif sous évier qui supprime quasiment  100% du chlore et qui en prime enlevera la quasi totalité des persticides et herbicides.

Rappelons que l'eau de réseau en France est bonne et qu'il suffit juste de la traiter afin de la rendre encore meilleure pour votre santé.


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