Un pesticide est une substance chimique qui aide l’homme à faciliter ses récoltes afin de lutter contre les nuisibles (herbicides, fongicides, insecticides). Ils sont majoritairement utilisés pour des usages agricoles (77 %) mais aussi pour le jardinage des particuliers, entretien des espaces verts, secteurs industriels ou autres produits à usage domestiques (bombes aérosols, traitement anti-poux colliers anti-puces …). Compte-tenu de leur forte utilisation, ces polluants se retrouvent directement dans la chaîne alimentaire et surtout infiltrent très facilement l’eau.

Même si à la base le rôle est de préserver les plantes et cultures, ils présentent finalement de par leur migration dans différents milieux un véritable danger pour l’homme et les écosystèmes avec un impact visible à plus ou moins long terme.

Compte tenu des risques qu’ils représentent, les suivis ont été accrus depuis les années 2000 et des normes notamment dans le domaine de l’eau ont été mises en place. Ces normes sont définies au niveau européen et à la suite du Grenelle de l’environnement, le plan ecophyto, piloté par le ministère de l’agriculture a été mis en place en 2008 et révisé en 2015. Ce plan vise à faire diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires tout en continuant à assurer un niveau de production agricole élevé tant en quantité qu’en qualité (mise en place de fermes pilotes, programmes de contrôle, etc.).

Le taux maximum de teneur en pesticide dans l’eau est de 0,1 mg/L par pesticides et 0,5 mg/L pour l’ensemble des pesticides.

Il existe un nombre de plus en plus important de variétés de pesticides (environ 370 différents) mais les 50 pesticides les plus recherchés  représentent 69% de la totalité des mesures trouvées. L’atrazine et l’atrazine-déséthyl sont de loin les pesticides le plus détectés, suivis par la simazine.

La France est le deuxième utilisateur mondial de pesticides après les Etats-Unis. C’est pourquoi, malgré les contrôles fréquents et surtout l’inégalité de présence de pesticides d’une région à l’autre, se protéger devient une nécessité.

Les risques sanitaires liés à l’exposition régulière de personnes comme par exemple des agriculteurs sont évidents et prouvés. Néanmoins, une exposition à des faibles doses pourrait aussi avoir des conséquences sur la santé à long terme du consommateur.

Des publications de scientifiques mettent en évidence des liens avec un effet retardé sur le développement des cancers, des problèmes neurologiques ou des troubles de la reproduction. La présence de pesticides dans les eaux d’alimentation ne doit donc pas être négligée même si les apports en pesticides liés à l’eau ne représentent qu’une faible part des apports totaux par ingestion (10% selon l’OMS).

Les chercheurs et médecins préconisent donc d'utiliser un système de filtration afin de palier ces problèmes qui peuvent s'avérer très importants sur la santé à long terme.

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