Depuis l’arrivée des variants, les eaux usées sont depuis quelques temps, soumises à une technique mise en place depuis plusieurs mois, pour détecter la présence de Covid-19 dans certaines grandes villes.  Ce sont 150 stations d’épuration en France qui sont soumises aux recherches des scientifiques dans le but d’anticiper l’évolution de l’épidémie. 

 

Le virus et ses variants sont identifiables à travers les selles. Celui-ci affectant les parties entériques de certains contaminés et notamment des malades asymptomatiques qui restent pour le moment difficilement identifiables.  

 

Une ample quantité d’informations pour les laboratoires, qui peuvent déceler des traces du virus Covid-19 à travers les eaux usées, permettant ainsi de les cartographier, puis de quantifier et anticiper les pics de contaminations.  

 

Ces analyses ont pour but de montrer les tendances de circulation du virus. Elles sont désormais accessibles grâce à l'Observatoire Épidémiologique dans les eaux usées, aussi appelé Réseau Obépine. Ces résultats n’étaient cependant réservés qu’aux experts et aux autorités sanitaires.  

 

Voici les résultats de ces analyses de l'eau

Une douzaine de grandes villes comme Dijon, Évry, Lille, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Nice, Paris, Reims, Strasbourg et Toulouse.

 

Dans le Nord et l’Est de la France, la tendance de la circulation du virus semble être à la baisse. Les scientifiques affirment qu’après un pic début décembre, la tendance de circulation du virus est en régression continue.

Tandis qu’à Lille, le niveau de circulation du virus est plus faible, depuis fin novembre et se conserve malgré une légère hausse en ce début d’année.  

Marseille subit le sort inverse, puisque la circulation du virus depuis les fêtes ne cesse d’augmenter. Depuis le 25 décembre, une remontée de la tendance a été révélée également à Lyon, mais elle commence peu à peu à se stabiliser d’après les experts. Ces variations s’illustrent également en Île-de-France.

Publiés lundi, ces résultats exposent également ceux de Toulouse. Depuis le mois de mars, cela permet de prélever un échantillon et de l’envoyer à analyser à un laboratoire une fois par semaine.

Les résultats de Toulouse et en Occitanie suivent le mouvement de hausse depuis les fêtes affirment les scientifiques du réseau.

 

Ces analyses sont néanmoins des indicateurs indirects, puisque cela ne révèle pas le nombre de personnes contaminées. Plus le virus circule et plus il sera facile d’en trouver des traces dans le tube digestif, qui finiront donc aux toilettes puis dans les eaux usées. 

 

Savez vous que c’est près d’une personne sur deux qui n’explique pas de signes cliniques. En conclusion, il est tout de même important de prendre en considération tous les moyens pouvant détecter le virus et d’autant plus lorsqu’ils permettent de desseller les personnes contaminées symptomatiques ainsi qu'asymptomatiques.