Le constat est simple : en France, nous produisons chaque année par habitant 5 tonnes de déchets dont encore trop peu sont recyclés.

Certes la pluplart des français ont pris les bonnes habitudes de tri et de recyclage de leur déchets mais ça ne suffit pas.

C'est l'économie circulaire qu'il faut repenser dans sa globalité. Cette nouvelle loi comprenant pas moins de 2400 amendements devrait permettre de lutter efficacement contre le gaspillage et de faire changer nos modes de consommation. Une chose est sûre : les industriels doivent eux-même penser à utiliser dans leurs composants des matériaux recyclables ou fabriquer des objets réparables.

Supprimer de nos habitudes de consommation tout ce qui est jetable et donner une seconde vie, voire davantage, aux produits que nous achetons. La consigne n'est pas une solution qui fera changer nos mentalités...

Aujourd'hui en France, seulement 60 % des bouteilles plastiques sont recyclées et l'objectif européen est de 90 % en 2029. Le chemin à parcourir est encore long...

Mais l'action ne s'arrête pas là. La chasse au gaspillage alimentaire est aussi de mise.
10 000 tonnes de denrées alimentaires seraient détruites chaque année et nous imaginons que leurs emballages aussi. L’objectif est de réduire au moins de moitié ce gaspillage d’ici 2025 dans la distribution alimentaire et la restauration collective.

Une bonne mesure déjà en place : des applications comme  Too Good To Go, Karma ou OptiMiam, permettent aux consommateurs d'acheter  des denrées alimentaires à bas prix par le biais d'associations ou de petits commerces. La loi a visé aussi les grandes et moyennes surfaces, qui ont l’obligation de donner à des associations. Depuis l’entrée en vigueur du texte, les dons de denrées alimentaires aux associations ont bondi de 24 %.

Ces nouveaux textes qui seront examinés au niveau national le 20 janvier devraient encore durcir les sanctions auprès des grandes surfaces qui ne joueraient pas le jeu.

Nous restons convaincus que la meilleure façon de limiter les déchets est de ne pas en produire. C'est pourquoi nous luttons au quotidien pour faire changer les mentalités au sein de notre métier : l'eau. Nous encourageons les français encore très gros consommateurs d'eau en bouteille -alors que notre eau de réseau est plutôt bonne- à utiliser des systèmes de filtration à domicile qui améliorent le goût et les composantes de l'eau.